Britany arriva détendue et décontractée, une lettre à la main. Elle s'approcha pourtant avec apprenhension des casiers. Elle ne savait même pas où était le sien mais en revanche, elle avança de celui de Nathan, elle savait où il était. Par la fissure du casier où l'on pouvait y glisser des mots, elle jeta la lettre, non sans hésiter, sur laquelle elle avait marqué :
Je ne vais pas yaller par quatre chemins.
Nous nous sommes à peine revus depuis le début de la rentrée, je ne sais pas où tu est mais j'espère que tu liras ceci...
Je te trouve plus distant depuis la rentrée, en fait, le problème doit venir de moi car je mentirais si je disais que je t'aimes autant qu'avant. C'est vrai, il n'ya plus...l'étincelle. Je ne peux surtout plus faire confiance à quelqu'un qui m'a tellement fait souffir, je ne peux pas, je ne m'imagine pas un jour avoir confiance en toi comme je l'avais avant.
C'est fini, je t'assure ça n'a pas été facile, j'ai réfléchis plus d'une fois avant d'écrire ça. Clément est chez mes parents, viens le voir si tu veux...
J'essayerais de bien m'en occuper.
Britany
Un ou deux mots étaient un peu tachés, c'était des gouttes, des gouttes de larmes, de pleurs et de souffrance. Pourtant, Britany ne regrettait pas son geste et elle ne se voyait pas récupérer la lettre qui était maintenant au fin fond du casier. Bien sûr, eux deux ils s'étaient aimés. Mais la confiance est quelque chose d'exceptionnel qu'on donne à quelqu'un et Nathan n'avait pas sû la garder. Ses yeux étaient embués de larmes mais elle les retint. Puis, elle s'éloigna.