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 Un bail... non?

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Creg
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Creg


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MessageSujet: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyJeu 31 Aoû - 20:02

Il était temps…
Suite à la discussion avec Emy, le jeune homme décida de rendre visite à sa première amie : Raffaella. Tout deux, ils n’avaient jamais vraiment eut le temps de discuté ensemble cet été. Creg était légèrement déçu de ne pas avoir pu parler avec elle. De ses souvenirs, ils s’étaient bien entendu ensemble. C’était la première personne qui avait eut l’audace de venir lui parler. Bien que Raffi est, en somme, ainsi de nature. Quoi qu’il en soit, il voulait aller lui rendre une petite visite. Emy lui avait dit l’endroit où elle vivait. De plus, Creg aimerait bien reproduire, ou presque, la première sortit qu’ils avaient fait ensemble : celle au parc d’attraction.

Il faut souligner aussi, qu’un moment donné, pendant une courte période, il avait crut ressentir quelque chose vit à vit son amie, mais l’arrivé de Loann avait, en quelque sorte, tout altéré de façon radicale dans son esprit. Creg est quelqu’un de facile à déstabiliser, mais grâce à tout les gens qu’il a connu et à ses expériences antérieures, il finit par changer légèrement. Cependant, il y a un hic, son retour de New York ne c’était pas très bien déroulé. Heureusement qu’Emy lui redonna un peu le moral. La nuit qu’il avait passée, lui avait permit de réfléchir encore plus à tout cela. Malgré tout, il n’avait pas encore le moral à 100%.

Habillé de sa chemise noire et de ses jeans noirs, il marchait sur la Middle Street. Les personnes déferlait à côté de lui sans se soucié de son être. Ce qui fit rire intérieurement le jeune homme. Notre monde est indépendant en soit, faut croire. En passant devant une boutique, il s’arrêta devant la fenêtre panoramique qui donnait une bonne vue sur l’ensemble des choses à acheter. C’était une pâtisserie. Cela donna une idée à Creg. Pourquoi ne pas offrir à Raffi quelque chose de gentil. De toute façon, il n’espérait pas être pardonné de cette façon. Il prit la direction de la porte et ouvrit la porte. Un son de clochette se fit entendre.

Il pénétra dans l’enceinte de la place. C’était un décor plutôt mignons avec des couleurs pastelles. Il observa les milles et une pâtisseries toute délicieuses les unes comme les autres. Creg se frotta le menton en se demandant ce que Raffi aimerait. Puisse qu’elle est une femme, probablement que le chocolat était le meilleur moyen pour ne pas se tromper. Et tout le monde aime le chocolat, non ? Creg marcha alors quelques instants entre les rayons des présentations. Quoi prendre ? Il entendit une voix derrière lui :


« Puis-je vous aider monsieur ?»

Creg fut arraché de ses pensés et il tourna la tête. C’était sûrement le pâtissier car il portait le chapeau adéquat. Il lui avait parlé de derrière son comptoir. Creg leva les sourcils un peu surpris, mais il reprit une expression normale ensuite. Probablement que celui-ci pourrait vraiment mieux l’aider que lui-même. Il fit signe de la tête et dit ensuite :

« J’aimerais offrir un cadeau à une amie.»

Le pâtissier sourit d’une façon étrange. Comme si tout les gars qui passaient ici disait cela. Mais pour Creg c’était vrai, en tout cas. Le jeune homme soupira mentalement, mais il ne laissa rien paraître. Le vendeur rétorqua :

« Je vous conseil ceci. Il pointa du doigt ce qu’il voulait dire . Les éclaires au chocolat.»

Creg se tapa presque le front, mais il se retenu. Bien sûr ! Tout le monde aime cela, enfin, lui, il adore. Espérons que Raffi adore cela autant que lui. Il n’y avait pas de doute, mais Creg n’avait pas mangé cela depuis maintenant longtemps. Il hocha de la tête en donnant son accord au pâtissier. Celui-ci refit son sourire idiot, puis prépara la boîte qui, selon Creg, semblait un peu trop romantique. Creg éclata de rire intérieurement. Ainsi donc, il croyait trop de chose sans voir. Faut dire que Creg était un jeune adulte, or, il semblait sûrement normal qu’il fasse la court à toute les jolies demoiselles. Il laissa donc faire le pâtissier dans ses fantaisies. Il paya le tout.

Lorsqu’il sortit de là, il regarda la boîte dans le sac et fit un petit rire. Il l’avait emballé dans un papier tout rouge avec une jolie boucle. Creg secoua la tête négativement avec un sourire amusé. Il manque juste la réaction de Raffi et le tableau est complété. Le jeune homme aurait peut-être du dire son désaccord, mais c’était trop tentant de laisser aller le tout. Il finit par hausser les épaules et reprendre la route, le sac en main.

Toujours sur la route de l’appartement de Raffi. Il observa les gens et les boutiques qui déferlait devant lui. Creg croisa énormément d’universitaire. Enfin, c’est ce qu’il croyait, car il semblait de son âge. Plusieurs se promenaient avec leurs animaux de compagnies. En passant à cela, il croisa une animalerie. Ce qui le fit sourire une deuxième fois. Il se revoyait marcher dans les rues de New York et de croisé tout plein de gens qu’il ne connaîtra jamais de sa vie. Creg se revoyait à parcourir les millions de rues, le jour, bien entendu et les matches de football qu’il aimait faire. Quoique depuis un an, il n’en avait pas fait encore. Creg remarqua juste à temps le bâtiment où vivait Raffi. Il le regarda de haut, puis il prit un grand respire.


«Trop tard pour reculer et le moment pour avancer.»

Creg entra finalement dans le hall d’entrée. Il observa la pièce d’un regard circulaire. Deux jeune gens passa à côté de lui pour sortir à l’extérieur. Heureusement que ses éclaires au chocolat étaient dans un sac en plastique. Ainsi, les idées plutôt déplacées ne se feront pas entendre. Creg prit ensuite la direction du 1A. Il se sentait un peu nerveux d’arriver ainsi, surtout sans prévenir. De plus, il ne saura jamais quoi dire ni comment aborder les choses avec elle. MAIS, il ne fallait pas reculer.

Donc, il arriva devant sa porte. Son corps battait rapidement de nervosité. Creg était un peu embarrassé, les réactions de Raffi sont toujours imprévisibles. Après un très gros respire, il cogna trois fois à la porte. Voilà, la bombe était larguée. Il fallait attendre l’explosion. Creg ferma quelque peu les yeux pour trouver la chose à dire. Cela sortira sûrement bien et spontanément. Quoiqu’il n’était aucunement spontané. Bref, laissons Raffi détendre le tout, comme à l’habitude. Il attendit alors avec son sac en main. Il en oublia même ses soucis. La nervosité avait reprit le dessus sur lui. Mais comme on dit, les problèmes restent tant qu’ils ne sont réglés.
Oui, il était temps…
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Raffaella
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyVen 1 Sep - 15:45

Raffaella, les cheveux attachés dans un chignon négligés était seules chez elle, ses colocataires ayant déserté l’appartement pour elle ne savait quelle autre activité plutôt que de lui tenir compagnie. En d’autres temps, à cette heure-ci, elle aurait sans doute été avec Emy à la plage artificielle, au centre sportif, à la plage, ou ensemble dans le studio de l’une ou dans l’appartement de l’autre mais l’ambiance était quelques peu tendues entres elles et donc, elle ne se voyait que peu. Quand à Lex, vu l’heure qu’il était, devait être dans sa salle de classe……ou dans la cours, ou à la fontaine ou ……en fait, on ne savait jamais très bien où il allait donner son cours, c’était donc difficile à dire mais une chose était sûr, c’est qu’il était avec une classe en ce moment.

C’est donc dans son canapé, les cours éparpillés sur la table basse du salon, plus pour se donner bonne conscience que pour vraiment y travaillés, qu’elle était installée….elle était même sur le point de s’endormir pour tout dire.

Dans un de ces éternels survêtements douillets, elle se laissait bercer par la douce mélodie émanant de la chaîne hi fi…

Ces minutes de somnolence, ou plutôt ses heures de somnolence furent interrompues par un triple tambourinement dans la porte d’entrée de l’appartement. Comme sortie d’un songe dont elle n’aurait jamais voulu sortir, l’expression sur son visage laissait sous entendre qu’elle était plus que surprise par ce bruit….

« J’arrive… » cria-t-elle, toujours somnolente, en direction de l’interlocuteur qui était derrière la porte…. Ne sachant pas trop de qui il s’agissait, elle se dit qu’il valait peut-être mieux réattachés ses cheveux….Peut-être Lex avait-il une heure de fourche et qu’il en profiterait pour venir lui dire bonjour…. Elle se dirigea alors vers la porte avec beaucoup de vivacité….la perspective qu’il s’agisse peut-être de Lex lui avait donné beaucoup d’entrain….

Pourtant, malgré que ce n’était pas celui qu’elle aurait le plus espéré voir, la surprise était de taille, car il s’agissait de Creg….

Raffaella adorait Creg, car il avait un humour bien particulier et qu’elle avait toujours l’impression d’être une extraterrestre pour lui. Il était toujours surpris par tout les attitudes de Raffaella, et cela lui faisait plaisir…..Pour elle, cela signifiait simplement qu’elle était un cas unique, un spécimen rare qu’on ne croise qu’une fois dans sa vie, et avoir cette impression quand on a un ami, ça fait du bien…..

Elle s’exclama donc avec plaisir :

« Creg, ca me fait plaisir de te voir, tu ne peux pas savoir…..Tu es parti si précipitamment du camp de vacances…..en fait, je ne suis même pas sûre que tu sois réellement parti, je t’ai carrément perdu de vue moi…. »

Elle lui fit un énorme bisou sur la joue à l’image de la joie qu’elle ressentait de voir enfin un visage amical. Elle ne voyait plus Christopher, parlait à peine à Emy et donc, au final, il ne lui restait que Lex qu’elle pouvait voir en conservant un sourire radieux. Dès lors, Creg était le bienvenu, elle qui pensait ne jamais plus le voir….

« Entre » lui dit-elle en ouvrant la porte plus grand et se reculant du passage pour le laisser entrer

« Tu vas bien ? comment tu m’as retrouvé parmi toutes ses rues universitaires ? il y en a des étudiants pourtant…. »

Raffaella n’avait même pas remarqué qu’elle l’entraînait instinctivement à la cuisine et n’avait pas non plus remarqué qu’il avait un sac à la main.

« Tu m’accompagnes pour un café ? J’en ai grand besoin figure toi…..je crois que je me suis endormie dans le divan……ça a du bon d’être seul….. »

Raffaella, sans attendre la réponse de Creg, avait déjà préparé deux tasses. S’il ne souhaitait pas l’accompagner, elle la rangerait de toute les façons, mais c’était l’habitude sans doute, que chez elle, tout le monde buvait du café donc….

« Oh, je suis vraiment contente de te voir, je t’assure… »

Et elle lui sourit sincèrement avant de se remettre à la tâche en attendant qu’il lui explique comme, il savait qu’elle habitait la…..
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyVen 1 Sep - 22:27

Creg fut extrêmement soulagé de voir que Raffaella était toujours aussi énergique et surprenante. Elle l’avait accueilli normalement comme si rien ne s’était passé. Disons que le jeune homme l’avait un peu trop sous-estimé encore. Il avait attendu derrière la porte avec une certaine nervosité, mais lorsqu’elle avait ouvrit la porte et qu’elle s’était exclamée, toute les doutes, toutes les interrogations et toutes les peurs s’étaient envolés. D’un seul coup. Simple comme bonjour ! Le fait de revoir son amie l’avait rendu heureux. Elle n’avait pas du tout changé. Enfin, peut-être un peu plus vieille ?

Il était vrai qu’ils ne s’étaient pas vus beaucoup de fois cet été. Creg s’en voulait légèrement, mais il avait promis, jadis, au tout début de leur rencontre, de changer de comportement. D’être beaucoup moins gêné, mois soucieux. Malgré tout ce qu’il avait crut envers les sentiments qu’il éprouvait pour elle, il n’avait pas cesser d’être ami avec elle. Maintenant, il savait, évidemment, qu’il ne l’aimait qu’en ami. Son baisé sur sa joue ne lui fit pas la même effet qu’avant, c’était plus fort, car en se moment, il était bien content de la revoir et l’amitié est toujours plus forte que l’amour… à long terme. Il eut un sourire au contacte de ses lèves sur la peau de sa joue. Il se recula en prenant un air amusé :


« Dis donc, tu as grandis ma grande ! »

Ensuite, il baissa les yeux en baissant un peu la tête. Creg savait qu’il était partit rapidement, mais les circonstance l’avant poussé à le faire. Tout ce qui était arrivé à la fin de l’été ne relevait que du hasard… ou du destin. Peut-être que cela ne serait pas arrivé si… pourquoi toujours des si ? Les si n’ont jamais rien fait de bon… Ils n’apportent que les remords. Creg releva la tête légèrement, cela lui donnait un air un peu piteux :

«Je sais, je suis partie rapidement. Je suis venu en partie pour cela… et pour te voir évidemment.»

Ensuite, il se laissa porter à travers la pièce. D’ailleurs, il n’avait pas trop le choix. Elle l’avait pris par la main et l’avait entraîné jusqu’à la cuisine avec lui. Creg avait observé l’endroit en même temps qu’il était porté. Elle ne devait pas se trouver seul, d’autres résidents devaient se trouver ici. Seulement, Creg n’entendait aucun autre bruit suspect, simplement eux. Il répondit ensuite à l’interrogation de son amie :

« Eh bien… une amie me la dit. Et même qu’elle est ton amie aussi : Emy. Pour ce qui est de la première question, j’aurais aimé répondre un oui avec un "O".»

Lorsqu’il furent entièrement dans la cuisine, Creg déposa son sac sur la table et regarda le mobilier d’un regard circulaire. Ensuite, il posa son regard verdâtre sur son amie. Il n’aurait pas mieux trouvé comme endroit pour tout lui dire d’un coup. Seule Ann avait su… Creg aurait du lui dire la vérité bien avant. Il n’avait jamais eut l’intention de cacher quoi que cela soit. Elle lui avait proposé un café :

« Avec joie. Et j’espère que tu vas bien… Disons que c’est le début noir de l’année.»

Ensuite, elle l’avait rassuré. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être que le fait que Creg se justifiait toutes les deux seconds l’avait poussé à le faire. Creg sourit tout de même à ses paroles, mais il n’avait pas l’intension de se faire pardonner. Enfin… en partie. Il lui dit :

« Voilà, j’ai un paquet pour toi. Ne t’occupe pas de l’emballage. Le vendeur s’est amusé. Et moi aussi je suis content de te voir, évidemment. »

Creg retira la boîte de son sac de plastique et l’avança vers elle en le faisant glisser sur la table. Cela ressemblait presque à un cadeau… quoique ce fût un peu comme cela. Mais Creg trouvait que c’était un peu top formel. Enfin, il riait encore du vendeur qui s’était imaginé des choses. Il dit ensuite à Raffi :

« Je te conseil de t’attacher avec de la broche, ce que j’ai à dire n’est pas très joyeux.»

Il valait mieux prévenir son amie. Creg avait encore le moral en dessous du 0 absolu, mais Raffi l’avait fait sourire malgré tout. Il savait, par contre, que lorsqu’il commençait son récit, il finirait par retomber triste. Raffi devait savoir. Elle était son amie la plus chère, enfin… depuis sa dernière meilleure amie.
Bientôt… il aura besoin d’aide. Encore.
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyMar 12 Sep - 16:14

A peine était-il l’a qu’il taquinait la jeune fille…c’est vrai que Raffaella n’était pas très grande mais quand même, ce n’était pas une raison pour lui faire remarquer sa petite taille. D’ailleurs, elle n’était pas spécialement vexée pour autant mais n’empêche, les sourcils froncés et la mine faussement vexée, elle lui mit un petit coup de poing dans le bras. Le but n’était pas de lui faire mal mais surtout de lui montrer avec amusement son mécontentement…

« Tu es sûr ? je pensais que c’était toi qui avait rapetissé » lui lança-t-elle avec un sourire taquin….

Quand soudain, il se justifia, comme il avait l’habitude de le faire, il avait ll’air de dire qu’il était venu s’excuser de son brusque départ. Et pourtant, elle ne lui en voulait pas, tous était parti brusquement…Lex pour ses affaires, Emy pour son rendez-vous amoureux avec Christopher qui la fit revenir avec bon nombre de bleu au cœur, et creg aussi….Heureusement qu’il y avait d’autres têtes, comme Lolita pour lui tenir compagnie et avec qui elle avait passé d’excellents moments. Elle était pressée de la revoir d’ailleurs, cela faisait un bon moment qu’elle ne s’était vue. En fait, depuis qu’elle était arrivée, elle n’avait quasiment vu que Lex. Et la depuis son arrivée, Roxanne.

« Oh, je ne t’en veux pas tu sais, tout le monde est parti rapidement, sans crier gare, me laissant à ma tente, seule…alors bon, si je devais tous vous en vouloir. Même Loann est partie à la vitesse VV prime….. Te tracasse pas voyons. »

Elle l’avait emmené à travers les pièces de l’appartement vers la cuisine. Raffaella n’était pas du tout du genre à penser aux détails, comme faire visiter son appartement lorsqu’un ami venait lui rendre visite à cet endroit pour la première fois. Non, c’était le genre de détails auxquels elle ne s’attardait pas et donc, seul la cuisine fut découverte à Creg. Toujours curieuse de savoir comment il l’avait retrouvé, elle était bien plus qu’attentive à la réponse qu’il était sur le point de lui donner .

« OH, je vois….. » lança Raffaella avec un petit air pincé, un peu surprise qu’Emy sache où elle vivait. Elle ne s’était presque plus parlée depuis leur dernière visite…

« Oh, eh bien, je suis surprise qu’elle soit au courant…en fait, Emy et moi sommes, comment dire, …..nous souffrons de divergeance d’opinion….et c’est rien de le dire….mis à part ça, si tu me dis ça, c’est que tu ne vas pas fort, tu veux en parler ? »

Il accepta le café avec joie…..et il lui confirmait qu’il n’allait pas fort.

Pendant qu’elle était occupée à prépare la « machinetta » comme on l’appelle dans son pays, pour préparer le café, elle accueillit avec surprise le paquet qu’il lui tendait….

« Oh, ben merci ca me fait plaisir… »

Elle fit le tour de la table pour embrasser la joue de Creg, le remerciant ainsi, elle prit le paquet ete sourit en voyant le paquet tout rouge et enguirlandé comme s’il était prêt à être offert à une prétendante amoureuse..

« Oui, on dirait bien en effet que le vendeur a du mal interprété tes intentions….ceci dit, il est vraiment très joli ce paquet…. »

Elle l’ouvrit pour découvrir avec joie des éclairs aux chocolats….Il devait se souvenir de la course qu’elle lui avait fait faire pour trouver du chocolat au milieu d’un camp de vacances…

« OH, Creg, j’adore, ca me fait bien plaisir, tu vas en manger avec moi n’est ce pas ? »

Elle lui sourit avant de sortir de l’armoire, tasse, sous tasse cuillère, sucre et lait…Et pendant qu’elle servait le café et se saisissait des douceurs pâtissières que lui avait gentiment offert son ami, elle lui dit gentiment :

« Oui, je suis bien attachée, mais tu me fais bien peur….qu’est ce qu’il se passe ? »

Elle s’assit sur un des tabourets avant de déposer devant son ami la sous tasse contenant l’éclair au chocolat et un café bien fort…

« Sucre ou lait ? »
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Creg
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyMer 13 Sep - 18:12

Pauvre Raffi. Selon ses dires, tous auraient quitté comme des petits voleurs. Et tous avaient leurs propres raisons, bonnes ou mauvaises. Peut-être que chacun aurait du prévoir les coups? C’était parfois impossible. Creg le savait désormais, on ne s’attend jamais au pire, malheureusement. Même Loann aurait fait la même chose. Creg eut un pincement au cœur en pensant que c’était peut-être sa faute. Personne n’avait été au courant de sa situation familiale.

Même si Creg était maintenant au courant de leur petite dispute. Il ne mentit pas sur la source de son information. À quoi bon? Même si elles étaient tout deux en froid, ce n’était pas vraiment une bonne raison de se taire. Vaut peut-être mieux faire comme si on ne savait rien ou ne pas faire attention. Bien sûr, il y a des limites à ne pas franchir, mais Creg savait qu’elles reviendraient l’une vers l’autre et se serrerait dans leurs bras en s’excusant. Creg ignora sa première parole. Inutile de s’étendre.


« Je suis au courant.»

Il suivit Raffi qui se dirigea vers la machine à café. Il n’allait pas vraiment fort aujourd’hui, mais c’était mieux qu’hier, disons le. D’ailleurs, il ne s’était pas lever en se demandant à quoi servait la vie en générale, comme la dernière fois. Heureusement que les cours son commencé, cela lui donne une porte de sortie pour s’évader. Avant qu’il ne répondre, Raffi avait remarquer le cadeau. Creg eut une pensé amusé pour le vendeur de la pâtisserie.

« De rien! C’est mon devoir de me faire pardonner?»

Il fit un petit air piteux. Creg ne pu le retenir longtemps avant de faire un sourire amusé. Il n’avait pas acheté cela pour en retirer quelque chose. Un merci fait toujours bien plaisir et mieux que quelque chose d’autres en retour.

« Je ne te le fait pas dire. Je me suis bien amusé à le regarder faire. Mais bon… tu peux l’ouvrir!»

Joignant ses paroles, Raffi déballa ce qu’il venait d’acheter. En effet, il se souvenait de la course au chocolat. Il s’était bien amusé cette journée en blaguant à tout de bras. Ils finirent par ne jamais en trouver, enfin, selon ses souvenirs. Semblerait-il qu’elle adorait ce genre de gâterie, puisqu’elle lui dit ouvertement. Cela lui fit plaisirs par le fait même. On doit toujours gâter un peu ses amis. Enfin, pas trop. Puis, elle alla chercher des tasses et le café. Lorsqu’elle revint à la table, elle lui dit qu’elle était prête.

« Les deux… Eh bien, le fait est que ça risque de gâcher un peu ton humeur. Heureusement, je vais mieux qu’hier. Tu te souviens sûrement que du jour au lendemain, j’ai disparue? Eh bien… ça commencer par une belle journée. Je suis allé à la piscine avec Ann, une amie que j’ai rencontrée sur le ponton. Un policier est alors venu m’annoncer une mauvaise nouvelle… La mort de mon père.»

Creg s’arrêta de parler en tentant de se souvenir de cette désastreuse journée. Il avait tellement été sous le choque, que toutes ses émotions c’étaient bloquer dans son être. Heureusement qu’une amie était présente lors de cette annonce. Les policiers ont eut tôt fait de le retrouver, car son père avait rendu l’âme le matin même.

Il espérait que la réaction de Raffi ne soit pas trop énorme. On ne sait jamais avec elle, c’était l’une des choses qu’il avait apprit en passant du temps avec elle. Creg gardait ses yeux posés sur elle, attendant sa réaction. Il n’avait pas touché à son lait et à son éclair. C’est dans ces moments là, que le temps semble s’arrêter.
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyMar 26 Sep - 15:31

[Désolée, je t'avais oublié.... Embarassed ]

Raffaella sentait comme une atmosphère étrange. Elle n’en voulait pas à Creg d’être parti comme un voleur car elle se doutait qu’il devait avoir de bonne raison pour le faire. Par contre, elle en voulait à Christopher car il ne lui avait donné aucune nouvelle et qu’il avait fait du mal à sa meilleure amie. Sa dernière discussion avec l’anglophone fut si mouvementée qu’elle en ressentait encore un peu de colère lorsqu’elle y pensait.

Néanmoins, la n’était pas le sujet, c’est la tête qu’affichait Creg qui l’intriguait un peu. Elle savait qu’il avait cette propension à se justifié même lorsque cela n’était pas nécessaire. Elle culpabilisait même un peu car lui, au moins, était venu lui rendre visite alors qu’elle ne s’y attendait pas. Il devait avoir bien plus d’égard qu’elle que d’autres envers qui elle se sentait plus proche. La vie était parfois mal faite….Ceci dit, cela ne changeait rien au fait qu’elle appréciait énormément Creg car il restait fidèle à lui même et qu’il était parfois bien surprenant. Il donnait cette impression d’avoir besoin de lui parler et elle serait la pour l’écouter tant qu’il en aurait besoin, bien qu’elle trouvait rarement les mots pour consoler.

Les nouvelles allaient bien vite, il avait l’air au courant qu’elle et Emy s’était disputée. Raffi haussa les épaules et se permit un commentaire mais sans s’attarder pour le moment :

« Elle t’en a parlé…..disons qu’on a du mal à s’entendre, je m’inquiète pour elle et personne ne m’a jamais appris à me taire…..donc, ma foi…..c’était une dispute inévitable…. »

Elle sourit timidement à Creg avant d’écouter ce qu’il avait lui à lui dire et de remarquer sur le plan de travail les gâteaux. Il se justifiait comme d’habitue :

« Voyons Creg, tu n’es pas obligée de me tenir informée de tout ce que tu fais et au moment où tu le fais, mais par contre, tu peux me ramener ce genre de douceur quand tu veux… »

Enfin, il prit la parole, l’informant que le lait et le sucre serait nécessaire à sa boissons chaude qu’elle prépara en l’écoutant. Ce qu’il avait à lui dire était pour le moins ni agréable à expliquer mais pas facile à écouter non plus. Son père était mort. Raffaella aurait aimé ne pas réagir mais elle écarquilla les yeux, le fixant de ses yeux foncés et ne sachant que répondre…

Elle tenait dans ses mains la tasse la cuillère qu’elle venait de prendre dans le tiroir pour normalement la tendre à Creg mais l’espace d’un instant elle resta immobile. Quelques secondes plus tard, elle finit enfin par la déposer à côté de la sous tasse de Creg et se décida à prendre la parole.

« Mes sincères condoléances….. »

Elle n’ajouta rien, et tournait lentement sa cuillère dans son café. Elle se sentait mal à l’aise face à ce jeune homme qui venait de perdre son père et réalisait aussi qu’elle ne poriftait peut-être pas assez du sien. Toujours en train de se chamailler car leur avis sont plus que divergeant, mais est ce que ces détails valaient vraiment la tête de ne s’adresser pas plus de 3 mots par jour lorsqu’ils se voient…..les rares fois où ils se voient…..

Une chose était sûre…dès que Creg serait parti, elle téléphonerait à son père, pour lui dire qu’elle l’aimait et qu’elle souhaitait repartir sur des bonnes bases avec lui……Mais avant cela, elle devait chercher les mots qu’il fallait pour réconforter Creg…Elle ne savait si elel devait lui demander de quoi son père était mort ou non…..situation bien compliquée à gérer….trop en dire serait malsain et trop peu réagir donnerait cette fausse impression qu’elle se moquait de ce qui arrivait à son ami :

« Comment tu te sens ? et tu t’attendais à ce qu’il parte si vite ? »

Elle s’était à présent assisse. Elle avait cette désagréable sensation d’impuissance…Tout ce qu’elle espérait c’est que Creg ne craquerait pas….qu’il resterait fort……A une différente échelle, elle était un peu, voire beaucoup, hypersensible en ce moment….Voir la détresse ailleurs que dans les yeux de Creg, la chamboulerait sans doute….
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyMar 26 Sep - 16:05

Creg s’attendait à ce genre de réaction. On ne peut rien faire vis-à-vis une situation comme celle-ci. Il n’y a rien à faire non plus. Lorsqu’on entend cette nouvelle on ne peut qu’être sympathique. Le jeune homme était bien au courant que cette nouvelle n’était en aucun cas réjouissant et que le dire à son amie était presque cruelle. Cependant, elle avait le droit de savoir pourquoi il avait quitté en toute hâte. Inutile de s’inventer mille réponses.

Raffaella semblait hésité un moment. Creg lui laissa le temps de tout assimilé d’un coup. Le jeune homme ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Après tout, lui-même avait réagit de la même façon. Comme il connaissait bien Raffaella, il s’avait que sa jeune amie allait se reprendre, inévitablement. Lentement, elle déposa sa tasse tout près de son sous-verre. Pendant ce court temps, Creg fixait ses yeux. Ensuite, elle décida de prendre la parole. Elle lança donc les mots les plus courant qu’on peut entendre lors d’une mort.

Creg pouvait presque sentir son malaise ensuite. Elle ne disait rien. Lui non plus. Le jeune homme aussi commençait à sentir le moment de silence lui peser sur les épaules. Peut-être que cette nouvelle, d’autant plus mauvaise, faisait réfléchir la jeune femme. Pour la première fois, Creg l’a vit mal à l’aise. Elle n’était plus la Raffi qui agissait spontanément, elle avait l’air de celle qui ne savait pas quoi dire. Creg dit alors, brisant le silence sérieux :


« Merci Raffi. Je sais que ce n’est peut-être pas une chose que tu voulais entendre, enfin…désolé.»

Creg se dit alors qu’il aurait probablement du attendre. Choisir un moment plus adéquat pour dire ce genre de chose. Cela ne faisait que quelques jours qu’il fût arrivé ici et déjà il se sente un peu mal d’annoncer cela partout. Il se disait, par contre, que ses amis avaient tous le droit de savoir. C’était légitime non ? Pourquoi inventer de fausse réponse juste pour cacher une réalité. Parce que cette réalité fait mal ? Creg ne voulait pas s’abaisser à cela. Il avait suffisamment souffert. Maintenant, il devait en parler pour partager sa douleur.

Les mots que dit ensuite Raffi le fit sourire légèrement. Des mots un peu maladroit et tellement utilisé. Creg se releva ensuite, faisait glisser sa chaise vers l’arrière. Contournant la table, il se s’accroupit lentement et il regarda Raffi. Il lui prit une de ses mains. Ensuite, il dit :


« Je me sens mieux, je t’assure. J’ai eut plusieurs moment pour pleurer, pour me défouler et pour me consoler. Personne ne s’attend à une telle chose, d’ailleurs, je croyais que mon père allait bien. Tu sais, tu n’as pas en t’en faire, je ne m’attendait pas à ce que tu me consoles. Simplement que tu sache, parce que c’était légitime après tout. Non ?»

À son tour d’aider un peu Raffi. C’était plutôt ironique, car c’était lui qui était le plus dans le trouble. Seulement, il avait eut le temps d’assimiler tout cela. Malgré la disputa avec sa mère, qu’il tentait d’oublier, il s’en était quand même remit. Le fait d’avoir discuté avec Emy l’avait forcément aidé aussi. Mais il se garda bien de le dire, pour éviter les foudre de Raffi. Il fit ensuite un petit sourire pour tenter de rendre son amie moins mal à l’aise.
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyJeu 28 Sep - 16:59

Raffaella détestait ce genre de situation. Elle ne pouvait lui dire qu’elle comprenait car c’était faux. Elle n’avait aucune idée de ce qu’on pouvait ressentir quand on perdait un parent si proche. Bien sûr, même dans son entourage et sa famille avait eu à déplorer la perte d’un être cher mais, ni père ni mère pour Raffaella, qui était toujours bien présent malgré la distance.

Elle avait souvent sa mère et son frère au téléphone et elle envoyait des e-mails à sa cousine. Les relations étaient tendues avec son père mais il était la, si elle souffrait, malgré tout, elle savait qu’il resterait la pour elle. A sa façon bien entendu, il ne la prendrait sûrement pas dans ses bras, mais en usant de mots qui vont mal pour obliger sa fille à relever la tête, face à n’importe quelle adversité qui pourrait se présenter à elle…

Alors, non, elle ne voulait pas être de ses gens compréhensifs mais qui au final, ne comprennent rien. Elle ne voulait pas être de ses gens qui lui dirait qu’elle comprenait la peine qu’il pouvait ressentir, alors que son cœur était vierge de ce genre de sentiment. On ne peut comprendre réellement que ce que l’on a vécu. Elle ne pouvait qu’imaginer la peine qu’il ressentait mais pas la ressentir ni même la comprendre.

Creg, quant à lui, avait l’air de s’en vouloir un peu d’avoir à confier ce genre de drame à Raffaella. Pourtant, elle comprenait qu’il le fasse et elle aurait été déçue s’il lui avait caché. Elle aurait été déçue pour la simple et unique raison qu’elle se serait imaginée qu’il n’avait pas assez confiance en elle pour lui parler de sa vie.

Alors, puisqu’il lui faisait cette honneur de lui faire confiance, elle se devait d’être la, et de répondre présent pour le jeune américain, sans pour autant faire preuve de cette hypocrisie qui caractérise bon nombre de gens lorsque les autres ont un soucis.

C’est le silence qui les enveloppa mais si elle apprenait de plus en plus à savourer le plaisir et les messages qu’offraient parfois le silence lorsqu’elle était avec Lex, ce genre de silence planant était lourd et difficile à gérer….

Il fallait que quelqu’un le brise mais Raffaella ne savait pas quoi dire…La peur de ne pas trouver les mots justes la paralysait complètement…. Dans ces cas la, il valait mieux qu’elle se taise…

Enfin, il rompit ce silence malsain pour s’excuser de lui avoir parlé. …Oh, non, il ne cdevait pas se justifier, au contraire…

« Oh, non Creg, ne soit pas désolée, je préfère que tu me le dises, ça prouve que tu as confiance en moi, mais je déteste me sentir impuissante et malheureusement je ne sais pas quoi te dire……. Mais c’est normal que tu en parles, et je suis prête à t’écouter, mais je ne trouverai sans doute pas les mots qu’il faut pour te rassurer ou apaiser ta peine….»

Elle lui sourit gentiment et timidement, pour qu’il comprenne bien qu’elle était sincère dans ses propos et en espérant qu’il ne prendrait pas mal le fait que ce n’est pas chez elle qu’il pourra trouver du réconfort mais en tout cas une oreille à l’écoute qui ne le jugera pas….

Néanmoins, elle était quelque peu rassurée de le voir esquisser un léger sourire et de l’entendre lui dire qu’il allait mieux….Elle lui fit un petit oui de la tête….Elle se demandait si son papa était mort bêtement dans un accident bien qu’il n’y ait pas de bête mort, où s’il avait fait une crise cardiaque, s’il était malade…Elle se posait des tas de questions mais elle ne les poserait pas, voulant éviter à creg de répondre à des questions le remettant face à des situations auxquels il n’auraient pas envie de penser.

« Je te remercie de me l’avoir dit….. »

Il avait apporté des éclairs, mais elle était trop surprise et occupée à se demander ce qui pouvait bien se passer dans le cœur de ce jeune homme pour en prendre une seule bouchée….
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyJeu 28 Sep - 17:31

Creg lui sourit doucement lors de son discours. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle aille les mots, qu’elle soit capable de l’aider. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle dise le mot magique, les mots magiques qui le guériraient. Si jamais quelqu’un le connaissait, Creg voulait qu’on le lui dise. Il ne faut pas toujours comprendre l’autre personne pour l’aider. Des paroles sincères, un sourire, une accolade fait très bien les choses. De toute façon chacun avait sa vision du problème. Personne ne comprenait quelqu’un d’autre à 100%.

Creg n’avait pas l’intention de s’étendre plus que cela. Était-ce si utile que Raffaella sache dans les moindres détails ? La pauvre avait sûrement assez de problème pour ne pas s’enfarger sur ceux de Creg. Raffaella avait énuméré la seule raison qui lui avait poussé à lui dire : la confiance. C’était une chose primordiale dans une amitié. Creg n’échappa aucunement à la règle.

Suite à son sourire, il dit :


« Raffi, tu sais, je n’attendrai jamais autant de toi. Il ne faut pas uniquement des mots pour apaiser quelqu’un. Ce n’est pas tout le monde qui peut me comprendre, je n’ai conscience.»

Il savait, évidemment, qu’elle ne lui mentait pas. C’est dur d’entendre ce genre de chose. Le mot mort en soi est une réalité que quelques personnes acceptent. Pour les autres, il ce mot évoque la pire des punitions. Faut-il vraiment que la personne soit en chair et en os pour pouvoir pensé à elle et l’aimer ? Là est la dure question que tous se posent. Aucune réponse ne pourra jamais être donner, enfin…la vérité absolue.

On apprend beaucoup de chose de la mort. Creg savait que maintenant, il ne devait plus attendre avant de dire un compliment. De ne plus attendre avant que quelque chose n’arrive. La mort peut arriver plus vite qu’on le pense. C’était la raison pour laquelle il voulait tout avouer à Loann. Paradoxalement, Creg n’avait pas rappelé sa mère avec qui il s’était disputé. Les sentiments sont parfois plus forts que le bon sens, non ?


« De rien. Maintenant que tu sais l’essentiel. On peut changer de sujet et manger ? J’ai faim ! En faite, j’espérais pouvoir discuter de tout et de rien avec toi. Cela fait maintenant un bail que je ne t’aie pas vu. Tu m’as manqué, voyons !»

Il relâcha enfin la main de Raffaella et retourna s’asseoir sur sa chaise avec un petit sourire. Fallait détendre un peu l’atmosphère sapée par des problèmes. Creg avait faim, d’ailleurs. Il prit sa tasse entre ses mains et en bu une gorgée. La douce chaleur de cette gorgée le réchauffa doucement. Redéposant sa tasse sur la table, il dit ensuite à Raffi :

« Toi d’abord. Il désigna la boîte d’éclair, ensuite il reprit. Et puis, le reste de ton été c’est bien passé ? Qu’as-tu fais de bon ? Mater les jeunes hommes, hmm ? C’est bien cela ?»

Creg eut un rire simple. Rien de mieux que l’humour pour tout détendre. Il se souvint soudainement de sa première rencontre avec Raffi. Il avait été tellement tendu. Cette fois-ci c’était le contraire. Creg avait beaucoup changé depuis l’année passée. L’amour, l’amitié et même la mort avait tout mit en place pour le changer. Seulement, on reste toujours le même au fond. Non ?
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptyLun 2 Oct - 10:52

Elle pouvait aisément imaginer les multitudes émotions qui ont dû naître en lui. Ces habitudes devaient être bousculées et il devait sans doute à avoir à supporter ses plus proches parents restants dans cette dure épreuve.

Une petite angoisse vint naître dans le cœur de Raffaella. Si tout à l’heure elle imaginait la peine qu’elle pourrait ressentir à la perte de son père, malgré leur rapport bien compliqué en ce moment, elle pensa à sa mère et la peine qu’elle endurerait mais contrairement à Creg, elle aurait Vito qui dans sa peine soutiendrait sans doute toute la famille….Elle avait de la chance de l’avoir, ce grand frère qui lui mene pourtant la vie bien dure, ce grand frère qui vivrait très mal son histoire avec Lex, ce grand frère qui a toujours été la pour la soutenir dans chaque moment de sa vie..Et alors qu’il est loin d’elle à ce moment précis, elle se sentit rassurée…peu importe ce qu’il lui arriverait, elle ne serait jamais seule.

L’italienne si insouciante à la normale était enfermée dans ses pensées jusqu’à ce que Creg prenne la parole pour la rassurer à son tour. Il n’attendait rien d’elle, à part lui expliquer pourquoi il était parti et l’informer comme on le fait avec ses amis. Quelle lourde tâche cela doit être…. ! Avoir à informer toutes les personnes qui comptent pour lui de ce drame qui frappe toute sa famille. Et comme si rien en s’était passé, il lâcha la main de Raffaella et les invitait à manger…

C’était agréable de savoir que l’on compte assez pour un amie pour que celui-ci nous fasse assez confiance pour vider son cœur sans rien attendre en retour. Elle lui sourit en l’entendant lui dire qu’elle lui avait manqué. Il avait repris sa place à la table et but une gorgée de son café. Raffaella le regardait sans vraiment bouger, tenant encore dans sa main la bouteille de lait qu’elle rangea à sa place dans le frigo contenait encore le rosbeef de la veille et dont l’odeur dérangea Raffaella, à peine réveillée après sa sieste et qui ne rêvait que de « sucreries ».

Une fois la bouteille rangée, elle se retourna sur Creg qui l’incitait à se servir la première et qui a taquinait un peu par rapport à la suite de ses vacances…Elle sourit légèrement plus timidement et se racla la gorge avant de lui dire en servant d’un éclair qu’elle posa sur une des petites assiettes qu’elle avait préparée à cette effet.

« Bon, et bien puisque tu insistes, je ne vais pas me faire prier, ils ont l’air super bons…Merci encore…. »

Armée d’un couteau, elle coupa un morceau de cette douceur à la crème et au chocolat tout en continuant :

« Par contre, tu m’as manqué aussi…et j’ai des tas de choses à te raconter. »

Elle se sentait coupable d’un coup. Lui, lui parlait avec confiance et elle avait fait de son histoire avec Lex une espèce de secret. Le temps pour elle de savoir si cette histoire perdurerait après les vacances, le temps de savoir ce qu’il en était réellement, mais pas pour le cacher à ses amis, pour en faire une cachotterie. Elle ne voulait pas se mouiller pour ne pas à avoir à supporter en suite les remarques de ses amis…Remarque du genre…. « Ca va ? tu n’es pas trop triste ? »

Enfin, elle supposait qu’il comprendrait pourquoi elle avait fait ce genre de mystère…. Elle lui expliqua donc en quelques mot, non sans avoir au préalable gouter à cette exquis éclair et l’avoir souligné :

« Il est délicieux…ils valent bien le risque de prendre quelques kilos. »

Elle lui sourit et enchaîna donc :

« Enfin, pour en revenir à mes vacances, je n’ai pas mater les hommes comme tu dis…..par contre, je ne sais pas si tu te souviens, lorsque je t’ai croisé à la crique, avant notre quête du chocolat sacré, je t’avais dit que j’avais rencontré quelqu’un non ? mais je ne t’en avais pas parler en détail, et je n’ai pas raconter qui il était…Je me rappelle ne pas te l’avoir dit parce que c’était tout neuf et je ne savais pas du tout comment cette histoire allait évoluer mais je ne voudrais pas que tu l’apprennes par les ragots ou par quelqu’un d’autre que moi donc…. »

Elle but une gorgée de son café bien chaud…il était fort bon, elle s’était surpassée sur ce coup la….

« Tu te souviens qu’on a parlé d’un Lex, Emy et moi, le professeur de photo de l’université…. » dit-elle avec quasi-certitude, si bien qu’elle ne laissait à Creg le temps de répondre pour enchâiner :

« Eh bien, c’est lui…..Malheureusement, il a quitté le camping un peu avant la fin des vacances donc, j’ai passé la fin de celle-ci sans lui mais, on a passé beaucoup de temps ensemble ces derniers temps et ça se passe plutôt bien…. »

Elle croisa les doigts et les montra à Creg…ce geste que l’on fait quand on se porte chance….Elle s’en voulait de lui parler de cela après la nouvelle qu’il venait de lui annoncer, mais il avait dit vouloir parler de tout et de rien…..et les rumeurs iraient sans doute bon train bien vite, donc valait mieux qu’elle bourde un peu maintenant que de le vexer…..elle avait confiance en lui, autant le lui démontrer sans laisser planer un seul doute…

=> Rosbeef ça s'est fait.....prochain mot: Camion benne...
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MessageSujet: Re: Un bail... non?   Un bail... non? EmptySam 14 Oct - 8:50

Creg était heureux que la discussion ait changé de direction. Lui aussi avait manqué à Raffi. Il eut cependant une petite crainte en entendant les mots : des tas de choses à te raconter. Parfois, lorsque les filles ont trop de choses à raconter, elles sortent le tout comme une avalanche et il est difficile de suivre. De ce fait, Creg s’attendait au pire. Avait-il tord? Probablement… enfin avec de l’espoir.

Un petit sourire en coin se dessina sur le bord de ses lèvres. Même s’il avait peur de rester plusieurs années, ici, à l’écouter, Creg savait qu’il avait besoin de son amie. Que l’entendre parler l’aiderait à ce sentir moins stupide. Cela le replongea dans ses souvenirs. On se sent toujours mieux avec ses amis. Eux seuls savaient comment vraiment nous remonter le moral, puisqu’ils vivent beaucoup de leur temps avec soi. Quoiqu’il en soit, Creg hocha la tête en disant :


« D’accord, je t’écoute. Allez! »

Creg eut alors un petit rire sur la remarque de Raffaella. Évidemment que ce qui s’appelait sucre valaient la peine de prendre du poids! Il savait par contre que les jeunes femmes d’aujourd’hui sont très sensibles à leur poids. À cause des médias et des valeurs. Ce que Creg trouvait dommage. Certaines se rendent malade juste pour ressembler à un mannequin vu dans un magasine de mode. Tel était le moderne.

Il écouta ensuite tout son discourt. Buvant chaque parole comme un assoiffé. C’était enfin le tour de Raffi de parler comme un moulin. Il pouvait ainsi mieux la comprendre. Quelque fois, il l’avait trouvé bizarre cet été. Comme si quelque chose était caché au fond d’elle. S’il avait été moins… comme dire… s’il avait été plus vigilant, il aurait découvert le pourquoi. Son amie ne devait pas se soucier de sa compréhension. Il était rare qu’il ne comprenne pas les agissements des autres. Quoique avec sa mère soit bien l’exception.

Pendant qu’elle but sa gorgée de son café. Creg en profita pour prendre la parole :


« Oui, je m’en souviens. Je ne m’étais pas trop posé de question à ce sujet. Tu as le droit d’avoir tes propres secrets. D’ailleurs, j’en n’ai moi aussi. Bon allez, et ensuite? Qui était-ce? Ou plutôt… qui est-ce? »

Creg sembla surprit quelques instants. Lex? Un professeur en plus. Pauvre Raffi, ce genre de relation est interdit. Quoique si son amie ne soit pas son élève, cela devait moins s’avérer grave. Son opinion là-dessus était cependant positive. Il se réjouissait pour elle. D’ailleurs, c’est ce que font les amis. Non? Raffaelle ne lui laissa pas le temps de dire quoique ce soit et finit son explication. Creg eut un sourire amusé avant de dire :

« Content pour toi, mais j’ai une question. Est-il ton professeur? Si oui, est-ce interdit ce genre de relation entre professeur et élève? Je dis cela comme ça. Juste pour être sûr que la direction ne vous tombe pas sur le dos. Cela serait dommage… »

Le sourire qu’affichait le jeune homme saurait calmer les doutes de Raffi. Maintenant, il se demandait si les rumeurs ne flottent pas un peu trop loin. Il n’en avait pas entendu encore et forte heureusement. Il ne s’en trouvait pas vexé. Il cachait encore à Raffi l’amour qu’il avait pour Loann et alors? Chacun avait le droit de dire ou de ne pas dire. La confiance en quelqu’un ne se traduit pas en un : « Dis-moi tout! ». On se contente de ce que l’autre veut bien nous dire, tel est la confiance.
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