Karolynn regarda sa montre, elle affichait près de 20h30. Elle soupira et s’accota la tête de la vitre froide de l’autobus, elle avait une grosse journée et elle tombait presque d’ennuie. Elle était dans cet autobus depuis bientôt 45 minutes.
Comme elle l’avait déjà fait une fois cette année, Karo avait dû emballer de nouveau toutes ses affaires. Elle déménageait dans un appartement avec de nouveaux colocs. Cette idée l’emballait vraiment, la rencontre de nouvelles personnes avait toujours été pour Karo un réel plaisir. Elle se rappela lorsqu’elle était jeune, elle était capable d’aborder n’importe qui, n’importe où. Bien qu’elle n’est jamais perdu sa façon d’être et son dynamiste, elle se demandait pourquoi aujourd’hui c’était si compliqué. Elle était à l’Université depuis 1 an et se sentait toujours un peu seule.
Elle regarda sa valise à roulette, le reste était resté à son ancien appart, elle passerait dans la matinée de demain pour prendre le reste, elle s’avait arrangée pour avoir un lift et de l’aide. Des couvertures et du linge serait suffisant pour ce soir.
L’autobus s’arrêta finalement à son arrêt prévu. Karolynn s’empressa de descendre et de profiter de l’air frais de fin de soirée. Elle devait encore marché un peu. Elle prit son cellulaire, sur l’afficheur, elle pouvait apercevoir qu’il était 20h35. Lynnie en profita pour prendre ses messages. Il y avait un message de son meilleur ami David, qui lui était toujours au Canada. Il voulait des nouvelles de la miss. Karo essaya de se souvenir la dernière fois qu’ils s’était vu…. Probablement la dernière fois qu’elle était allée chez elle, c’est-à-dire l’été passé. Beaucoup d’eau avait coulé depuis : la Virginie et le ranch, sa première année à l’Université, son été au camp de l’Université et la voilà! Elle tenta de rappeler David, mais tomba sur sa boîte vocale.
"Hey Dave, I hope every thing is ok for you. Call me back on my cell phone."
Déçue, elle raccrocha et continua son chemin. Elle arriva devant le building. Comme tout building à appartement, elle devait débarrer, ce qu’elle fit et tenta de monter les escaliers avec sa grosse valise sur roulette. Lynnie arriva devant la porte son numéro d’appart désigné : le 1A, elle déposa sa valise et cogna timidement sur la porte. Se connaissant, elle savait très bien qu’elle serait dans les dernières et qu’il y aurait probablement du monde pour l’acceuillir.