Allongée dans l'herbe...

Tout juste installé Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 06/10/2006

Allongée dans l'herbe, Penelope était entrain de bouquinner, son éternelle cigarette à la main. Elle avait étalé son manteau sous elle pour être plus a l'aise et s'évadait dans sa lecture. Il faisait bon cet après midi la, et Penelope n'avait pas cours, enfin, c'est ce qu'elle espérait, vu qu'elle n'était pas toujours sur de son nouvel emploi du temps.
Elle se laissa emporter par quelques paragraphes du Parfum de Süskind, et sa cigarette devenait une étrange tour de pise grise, en tournant la page, la colone de centre tomba sur sa main.

"Oh merde...."

Penelope se redressa et frotta la cendre grisatre, elle sentit alors la présence de quelqu'un derrière elle. Elle tourna la tête doucement, l'apperçu, assis contre un arbre. Elle sourit.

[ Puisqu'il n'y a pas de PV, j'm'incruste, à moins qu'on me dise de partir ^-^'']

Cette après-midi, il faisait plutôt doux. La tempête d'il y a quelques jours n'avait laissé aucune trace et, malheureusement, c'est le moment que choisit Shin pour sortir. Lui qui, d'habitude, sortait surtout lorsqu'il pleuvait...

Vêtu d'un chemisier blanc rentré dans un pantalon en cuir, le japonais au style plutôt ténébreux se tenait assit contre un arbre, sur la pelouse où il ne s'était plus arrêté depuis des lustres.

Les genoux près de son torse, un bras posé dessus, l'autre l'aidant à fumer sa cigarette, le ténébreux fixait droit devant lui sans avoir une quelconque chose intéressante à regarder.

Derrière ses cheveux mi-blonds dont la longueur atteignait désormais ses oreilles, ses yeux d'un bleu électrique ne laissait entrevoir aucune émotion. Il semblait aussi indifférent qu'un robot.

Doucement, entre ses deux doigts, la cigarette se consumait alors qu'il semblait assez pensif, pourtant toujours aux aguets d'une quelconque personne pouvant le regarder ou l'approcher. L'instint que lui avait enseigné son père...

Ses grosses chaussures cloutées arrivant à ses tibias avaient laissé quelques traces devant lui avant qu'il ne s'assied contre cet arbre assez charitable pour lui faire un peu d'ombre.

Le japonais finit par sentir un regard sur lui. Que se passait-il ? Qui était-ce ? Ses yeux électrique tombèrent alors nez à nez avec Penelope, fille qu'il ne connaissait pas.

Et il restait totalement indifférent.

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Penelope l'observa quelques instants, après tout, son look n'était pas vraiment passe partout, et d'un coup d'oeil furtif mais observateur, presque professionnel, elle intériorisa sa présence.
Elle se retourna enfin vers son livre, tout en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille. Ele se concentra vers sa lecture. Cela dit, je défie quiquonque d'essayer de se concenter lorsque quelqu'un se trouve juste derrière vous...
La jeune fille ferma alors son livre et apira doucement les dernières taffes de sa cigarettes. Elle l'entendait souffler la fumée, presque mécaniquement.

Toujours aussi silencieux et ténébreux, le japonais se leva avec une agilité presque féline. Il semblait être un tigre indompté capable du pire pour réussir dans la vie.

Une vie détruite...

Une vie damnée...

Le jeune homme termina sa cigarette et, comme peu de gens le ferait, retira juste la cendre du mégot pour l'éteindre sur le sol, raportant le mégot dans une poubelle, non loin de lui.

Il quitta donc la pelouse pour se retrouver sur le chemin de gravillons qu'il écraisait de ses grosses chaussures cloutées. Mains dans les poches de son pantalon en cuir, il laissa un instant le léger vent s'introduire dans ses cheveux mi-longs et jouer avec alors que le col de son chemisier blanc révéla une partie d'un tatouage tribal lui montant le long du cou et s'arrêter juste en dessous de son oreille.

Nouveau tatouage, nouveau départ...

Puis ses yeux bleu électrique se posèrent sur Pénélope, jeune fille qui lisait tranquillement un bouquin dans la pelouse. Doucement, il s'avança vers elle en voulant simplement savoir s'il connaissait ce roman.

Non, il ne le connaissait pas. Mais vu ses goûts de lecture, ça n'allait pas forcément être dans le coin qu'il trouverait des alliés.

Aussi, sans un mot et toujours indifférent, il fit demi-tour...

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Penelope vit que le jeune homme s'était approché d'elle, enfin plutot, elle le sentit, elle n'avait pas tourné la tête et s'était juste contenté d'écraser son mégot a elle dans l'herbe avant de se lever. Elle fourra son roman dans son sac en bandoullière style militaire et se dirigea vers la meêm poubelle pour y jeter le mégot.
La jeune fille portait une longue robe qui faisait un peu "La petite maison dans la prairie", mais revisité version bab qu'elle avait déniché aux puces. Elle avait attaché négligement un long foulard dans ses cheveux chatains, dont les boucles retombaient gracieusement le long de son dos.

"Hey attends..." ajouta t'elle en s'élançant vers le jeune homme

Arrivé à sa hauteur, la jeune fille fut un peu prise de court et s'allumea une nouvelle cigarette sur laquelle elle tira doucement...qu'est ce qui avait bien pu lui prendre...

Alors qu'il marchait en direction de... il ne savait pas exactement, une voix l'interpella. Au départ, il n'y prêta pas attention. Il lui semblait si loin et au delà de son propre monde...

Puis la jeune fille s'arrêta à côté de lui, s'allumant une nouvelle cigarette. Le blondinet se tourna vers elle, stoppant sa marche, totalement indifférent.

Que lui voulait donc cette fille ? D'ailleurs, pourquoi il ne lui posait pas la question directement ? Etait-il muet ?

Il ne manquerait plus que ça. Ayant vécu pratiquement deux mois en aveugle, il n'allait pas se mettre à être muet ! Cependant, il ne parla pas. Seuls ses yeux bleu électrique posaient la question à cette demoiselle : que lui voulait-elle ?

Mains toujours dans les poches de son pantalon en cuir, les cheveux jouant toujours dans la légère brise, son col de chemisier rabattu sur le côté tout en laissant voir un petit trait de son tatouage, il restait silencieux.

Pourrait-il faire concurrence à un robot ? Sûrement. Pas d'expressions, pas de paroles, rien que des gestes lents mais qui cachaient une grande agilité.

Shin Uchiwa était un prédateur hors norme qui jouait de ses faiblesses pour accroître ses forces.

Un animal sauvage...

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* voila, t'es contente ? * pensa Penelope ... mais elle s'en foutait, elle ne savait absolument pas pourquoi elle était la, a fumer cette clope a coté d'un garçon qu'elle ne connait pas plus que ce foutu bled, pourquoi elle s'était levée et s'était retrouvée là... après tout, quelle importance.

La jeune fille leva la tête en se confronta au regard perçant du jeune homme, on aurait dit un héros d'un de ces innombrables mangas qui emcombrent sa petite chambre d'étudiante, enfin, c'est ce que pensa Pen.
Fallait dire quelque chose maintenant, essayer de ne pas parraitre tarée des son premier jour de cours, ça aurait été une bonne initiative...

"je sais pas..." souffla t'elle en même temps qu'elle recrachait la fumée de sa cigarette..

"j'avais pensé que..." ajouta t'elle tout bas sans conclure, tournant la tête ailleurs, le regard aussi loins qu'elle le pu.

La jeune fille avait répondu sans qu'il ne pose directement la question. Il faisait des progrès pour transmettre ce qu'il pensait on dirait. Cependant, il ne montra pas que cela l'enchantait et il sortit un paquet de cigarettes de sa poche pour sortir une clope et l'allumer à l'aide d'un briquet noir aux signes tribal de couleur pourpre.

Le japonais rangea son paquet puis expira la fumée par son nez. Ses yeux bleu électrique fixaient toujours la jeune fille qui semblait se demander ce qu'elle faisait là.

Puis elle regarda à côté, murmurant quelque chose. Elle était perdue... Ses paroles restaient sans succès. Elle ne savait plus quoi faire.

Pour clore cette situation amusante mais nez en moins particulièrement difficile, Shin Uchiwa se tourna totalement vers elle et s'inclina légèrement tel un homme venu des anciennes années, lorsque les femmes étaient réellement respectées.

" Watashi wa Shin Uchiwa desu. Je m'appelle Shin Uchiwa. "

Parler sa langue natale lui faisait un bien fou, même si l'image de sa mère nageant dans son propre sang le hantait à chaque fois.

Il était japonais, c'était sûr maintenant. Et ses yeux électriques ainsi que ses cheveux colorés en blond ne laissaient croire qu'une seule chose : il avait choisi un style plutôt gothique japonais. D'où ces vêtements qu'il portait. Et encore, ce n'était rien comparé à la panoplie qu'il avait dans son loft.

Le jeune homme s'était redressé, droit comme un i, une main à nouveau dans une poche, l'autre tenant sa cigarette. Il attendait... Quoi, il ne savait pas mais il attendait...

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L'acrobatie du jeune homme fit revenir Penelope dans notre monde, elle tourna la tête, ses yeux fixerent de nouveau l'étrange énergumène qui se trouvait devant elle. Elle ne put réprimer un demi sourire qui naquit au coin de ses lèvres.
Il était japonnais, Pen. avait tout de suite reconnu le dialecte, non pas qu'elle ne le parle ou ne l'ai étudié, mais parce qu'elle l'avait entendu, encore une fois, dans l'un des ces inombrables mangas...
Penelope observait consciensieusement le jeune homme, c'était à vrai dire la première fois depuis qu'elle avait emménagé ici, qu'elle ne se trouvait pas en face d'une de ces poupées similaires à toutes, desquelles sortaient des semblants de phrases, semblants de conversations simulées de toute part. Pen. fut alors satisfaite, il existait des gens normaux ici...Cette pensée la fit d'ailleurs sourire, paradoxale, lorsqu'elle s'imagina la scène...

"Enchantée..., Penelope..." ajouta t'elle en repositionnant sur son épaule le sac en bandoullière qui commençait à se faire pesant.

En effet, Shin Uchiwa ne ressemblait pas à tout le monde. En fait, son style avait quelque chose de différent d'un vrai gothique japonais. Il n'avait pas choisi des vêtements trop dans son univers, mélangeant le noir et le blanc pour obtenir simplement l'uniforme que portait un Comte autrefois. Bien que son pantalon était d'une matière plutôt moulante et impressionnante. Le cuir lui allait à merveille.

Le japonais apperçut le sourire de la jeune fille et malgré sa méfiance envers tout être n'étant pas animal ni végétal, il esquissa un très léger sourire presque invisible à l'oeil nu.

Elle se nommait Pénélope. Les présentations étaient donc faites. Silencieux, Shin ne rajouta pas un seul mot. En fait, il n'était pas le genre de personne à tenir une conversation. S'il avait une chose à dire, il le dirait en face sans chercher midi à quatorze heure.

Le Ténébreux se tourna alors vers l'étendue de pelouse et observa l'arbre sous lequel il s'était assit quelques minutes auparavant. Les couleurs de l'automne arrivait pas à pas. Peu à peu, la Nature devenait morte et Shin perdait ses facultés à comprendre ce que pouvait ressentir ses amis les animaux.

A ce moment là, un écureuil pointa le bout de son nez sur une branche basse et il l'observa de ses yeux bleu électrique. Son sourire s'élargit à cette vue.

Ce jeune homme avait quelque chose de bien différent des autres. Ce qui faisait son charme sous ce physique presque imaginaire était cette pensée qu'il avait toujours envers les animaux.

S'il devait se sacrifier, se serait pour porter secours à un animal en danger. La Nature l'avait accepté au moins.

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Penelope tirea longuement sur sa cigarette, observant la scène avec attention, la d'où elle venait, voir un ecureuil autrement qu'en photo était mission impossible. Son visage s'attendrit.
Elle repensa à toutes ces années passées loin d'ici...pourquoi était elle partie ? Pourquoi sertait elle restée ? Que pouvait il y avoir de mieux ici ?

Le jeune homme parraissait apprécier lui aussi, elle ne se serait pas permis de faire un commentaire, ce qui se passait la avait l'air tout ce qu'il y a de plus personnel et ne la regardait pas, ila vait l'air d'éprouver un sentiment bien sincère pour cet animal, mais elle n'aurait pu le décrire...

"On marche un peu ?" proposa Pen lorsque le petit animal eut définitivement tourné les talons, ou du moins ses toutes petites pattes...

Les yeux bleu électrique du japonais suivit l'animal encore un moment avant que ce dernier ne disparaisse. La Nature avait toujours eu le don de le calmer. C'était dur à comprendre, surtout en ne vivant pas la même chose. Pourtant, Shin était le genre de personne qu'il ne fallait pas chercher, au risque de se retrouver dans une position inconfortable.

Trop impulsif, le japonais avait souvent tendance à attaquer les gens par méfiance. Même les filles. Si bien qu'il avait tué une femme enceinte qui passait dans la rue, le soir où il avait reçu un Sniper de la part de Stan.

Stan... Ce type lui avait volé toutes ses armes à l'époque, avant les grandes vacances, à part son sabre. Ce sabre avait une valeur familiale innestimable. Si seulement il pouvait au moins oublier qu'il avait un père à tuer.

Sa mère, se suicidant à l'aide d'un couteau de cuisine sous la gorge, lui avait laissé un souvenir amer et froid qu'il essayait de cacher. Son père, venu en Amérique spécialement pour le trouver, n'arrête pas de lui envoyer du courrier à l'University.

En d'autres mots, Shin haïssait son père et son père le haïssait. Entre eux, une guerre avait lieu et il fallait un vivant et un mort à la fin.

Rapidement, il chassa ses pensées par les mots que Pénélope prononça. Elle voulait se promener avec lui ? Avait-elle conscience du danger qui s'opposait à elle ?

Au moment où il voulu lui faire la réflexion, quelque chose essaya de grimper à sa cheville. Son regard se posa alors sur l'écureuil de tout à l'heure et il se baissa pour le prendre entre ses mains.

Incroyable... Ce petit animal peureux avait réussi à approcher un être humain... Qui plus est, un être humain qui se montrait froid et distant alors qu'il souriait en regardant ce petit rongeur avec tendresse.

Petit bisou sur la tête de l'animal et Shin le prit sur son épaule avant de regarder la jeune fille à ses côtés en essayant de cacher un peu son sourire.

" Allons-y. Mais il ne faudra pas s'éloigner de son petit territoire. "

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Penelope ouvrait de grands yeux émerveillés. Elle n'osait pas bouger et retenait sa respiration de peur d'effrayer le petit animal. Elle n'en croyait pas ses yeux...comment ce jeune homme pouvait-il avoir de tels..pouvoirs ?

Pen. n'avait jamais vu un écureuil de si près. Elle était comme un de ces gamins devant le sapin de Noel lumineux débordant de cadeaux. Des étoiles au fond des yeux, elle finit par remetre machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille, sans s'en rendre compte.

Elle fixea Shin un moment, puis laissa apparaitre un léger sourire au coin de ses lèvres...

Elle acquiessa de la tête doucement pour répondre au jeune homme.

Une sensation bizarre l'envahissait, l'impression d'être dans un rêve et d'attendre le moment où elle ouvrirait les yeux et se retrouverait sous sa couette.
La jeune fille secoua la tête en souriant.

Shin commença à marcher, sans vraiment faire attention à ce qui l'entourait, à part ce petit rongeur sur son épaule. D'ailleurs, ce dernier commença à lui mordiller l'oreille et il du s'arrêter pour le prendre entre ses mains.

Que voulait-il donc lui faire comprendre ?

Puis le japonais releva la tête vers Pénélope. Ces yeux scintillants ne lui laissait aucun doute : c'était de ça que l'écureuil voulait parler et le chanteur des Solitary's Cry le compris immédiatement.

La jeune fille n'arrivait pas à croire qu'elle pouvait voir l'animal de si près.

Aussi, le blondinet ne cacha pas son petit sourire et fit volte-face doucement pour fixer Pénélope, le petit rongeur entre ses mains.

" Si tu veux le caresser ou le prendre, vas-y. "

Shin tendit ses mains, souriant toujours légèrement, sachant très bien ce qu'il faisait. L'animal n'avait pas l'air d'avoir peur.

Décidément, tout pouvait arriver avec un jeune garçon presque insensible qui avait vécu dans le Mal très tôt une fois s'être retrouvé dans les rues.

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Penelope sourit et fixea le petit animal, comment se pouvait il que...comment était ce possible ?

Elle regarda Shin dans les yeux avait une expression intriguée...après tout, elle ne comprendrait sans doute jamais, et s'en était bien plus beau comme ça.

Comme le lui avait autorisé le jeune homme, elle tendit sa main gracieusement, très doucement et caressa du bout des doigts le poil duveteux du petit écureuil. Il ne semblait pas plus impressionné que cela, elle l'était surement plus que lui. Il continuait de la fixer de ses petits yeux perçant et était tout simplement a-do-rable.

Penelope ne sut jamais pourquoi, mais cette impression bizarre, ces petits yeux attendrissants, lui firent instantannément repenser à ce qu'elle avait laissé chez elle, les combats de coussins sur le canapé avec son frangin, les coups de gueule de sa mère après une mauvaise journée, le ptit clein d'oeil de son père lorsqu'il la déposait chez des amis...s'il avait su =)
Tout cela lui manquait aujourd'hui, mais elle semblait ne s'en apperçevoir que maintenant. C'était une nouvelle vie, c'était la sienne, et elle était bien vide pour le moment.

Elle reprit contact avec la réalité, elle était toujours dans la même position, combien de temps s'était elle évader dans sa bulle, une minute, deux secondes, elle n'en savait rien.

"Merci, c'est...c'est incroyable..." souffla t'elle a l'intention du jeune homme avant de reprendre sa place à ses cotés.

» Dans un couloir ..
» Dans un coin
» ***seule dans le hall***
» Rentre dans le loft