La veille, William s’était rendu au saloon où il avait étudié la texture et les accords dans les règles de l’art de l’harmonie et de l’écriture musicale, d’une partition ancienne et d’une grande richesse. Ensuite, il était rentré à son appartement où il avait passé un long moment à écouter et analyser les albums de ce cher Kaoru. On ne peut pas dire que le visual kei était le genre de musique qui plaisait à notre jazzman, mais il est écrit que pour avancer il faut s’ouvrir et donc, il avait apprécié et approfondi l’écoute de cette musique par une étude et des comparaisons avec ce qu’il aimait. Le jazz est père fondateur de bon nombre de musique, comme le classique est primordial d’ailleurs et est mère de toutes les musiques….elle est le point commun entre toutes…dans tout les morceaux, en passant par charlemagne de France gall par hey jude des beatles, on trouve des accords parfaits, des septièmes de dominante et des cadences parfaites…
Et donc, ce matin la, il s’était levé tôt et après le brin de toilette nécessaire et commun au commun des mortels, il prit le chemin en direction de la salle des professeurs, pour y récupérer les clés de sa classe.
En général, lorsqu’il s’y rendait si tôt dans la journée, il était confronté à la pièce seule…remplies des chaises et des tables abandonnés tels quelle depuis la veille et vide de toutes formes de vie si l’ont fait abstraction d’une mouchette volant par ci par la…
Ce jour pourtant, alors qu’il n’avait rien changé à ses habitudes, cette salle des professeurs n’était plus vide de toutes vies, même si les chaises et les tables n’avaient pas bougés de la veille au soir, lorsque tout le monde déserta la salle. Aujourd’hui, il y avait une personne en ces lieux que William ne connaissait pas…
Un homme, sans doute professeur…et nouveau, pour venir aussi tôt…à moins que celui-ci ne cherche comme Will à ne pas se retrouver pris au pièges de ses autres professeurs qui veulent toujours en savoir plus sur qui l’on est, qui l’on fréquente, qui l’on a fréquenté où l’on a étudié, ou l’on a enseigné et cetera, et cetera
William s’enfonça donc au milieu des immeubles par incorporation (les chaises et les bureaux) et salua le nouveau professeur alors qu’il récupérait les clés de sa salle de classe.
« Il y a donc un professeur tout aussi matinal que moi….enchanté….William Crane, professeur de musique….. » dit l’homme un peu bohème en tendant la main à son collègue..
« Enfin, professeur est un bien grand mot, mais c’est ainsi que les élèves m’appelle….. » Termina-t-il laissant à son interlocuteur se présenter à son tour, s’il le souhaitait…