~'Un retour à pas feutrés dans la nuit'~ [Pv Ann]

La nuit était déjà bien avancée. Au dehors, la lune était presque pleine et l’humidité rendait l’air suffocant. Une chaude nuit d’août plutôt calme. Toshiya avait été partit presque l'été entier, loin de l'Université et du camp de vacances. Disons qu’il avait quelques petits problèmes à régler. Dont un problème flagrant d’argent et d’une substance qui le rendait complètement dépendant.

Il avait tout d’abord commencer son séjour dans les environ, à quelques kilomètres du camping. Il avait commencer par son marcher quotidien, qui était son corps. Ensuite, dans les ruelles encombrantes de crimes, il y avait discerné quelques contrats plutôt avantageux. Il avait même tué pour la deuxième fois de sa vie. Un homme lui avait demandé, contre une savoureuse somme d’argent, de tuer sa jeune fille de 14 ans après l’avoir violé et humilié…Toshiya lui avait sourit de son perpétuel et sadique sourire et l’avait tué lui, empochant l’argent, au lieu de la jeune et innocente Cassandra. Un type de la rue dont les flics se fouttaient. Il ne risquait donc pas la prison.

Il souriait d’un air presque bêta, les yeux au ciel, en s’approchant de la discothèque. C’est mains étaient fourrés dans les poches de son pantalon de cuir blanc, une croix noire y était dessinée sur le côté droit du vêtement, en bas, au dessus de ses bonnes vieilles bottes d’armé. Il était aussi vêtu d’un chandail en manche longue noire mais légèrement transparent. Juste assez pour apercevoir qu’il avait un tatouage dans le dos. Deux épais colliers de cuir faisaient la totalité de la longueur de son cou et la moitié de son visage était dissimulé derrière ses cheveux d’un noir de jais. Enfin, cinq de ses doigts possédaient de grosses bagues argentées qui brillaient futilement sous le clair de lune.

Il avançait d’un pas impétueux et déterminé bien qu’il se dirigeait seulement vers la discothèque remplis de jeunes adultes probablement complètement saoul et incapable d’avoir l’air un sois disant intelligent. Ne recherchant que l’accouplement sans engagement, traquant sa proie par le rituel grotesque de la danse, un verre à la main.

Avant d’ouvrir la porte, ses doigts allèrent masser son avant-bras comme il en avait la mauvaise habitude et un millier d’images vinrent lui noyer l’esprit. En un mois il avait vu la mort qu’il avait causer, c’était mieux que donner la vie. Mieux de ce que Dieu pouvait faire. Il donnait la vie, mais les humains la lui reprenaient. Il avait fait des choses épouvantables qui donneraient la nausée à qui que ce soit. Et il avait rencontré un jeune garçon désespéré et emprisonné par un amour impossible. Il l’avait presque aidé…Mais maintenant c’était de l’histoire ancienne. Il était de retour dans cette ville et avait envie de revoir quelques personnes et oublier ce funeste mois.

Sur ce, il prit la poignée de la porte, tira, et le silence nocturne fit place à un torrent de musique tumultueuse suivit de près par une volée de lumières oscillantes qui lui fit froncer légèrement les yeux. Il entra, la porte se referma derrière lui et il inspectant les lieux un instant, sans bouger de là.

[Le personnage d'Ann n'est pas dans ce topic.]

Ce soir même, un homme était assis non loin du comptoir à une table et sirotait un martini. Son perçant regard scrutait chaque personne qui voguait d’un coté à l’autre sur la piste de danse et sur le planché devant le bar. Il était vêtu d’une chemise bleu marin et d’un pantalon en jeans noir. Il avait cette cigarette sur le coin de la bouche avec sa paire de lunette qui lui donnait un air vraiment costeau et sérieux. Il avait un age environ dans la quarantaine.

Il n’avait par contre pas les traits d’un Américain comme la plupart des gens qui fréquentait ce bar. Que faisait il là ? Il avait son but bien précis et n’allais laisser passé aucune occasion. Il passait parfaitement incognito dans cet endroit car, la seule personne qui pouvait l’identifier ne se trouvait pas dans cette salle.

Il scrutait ainsi l’endroit à la recherche de la bonne personne. Une personne qui allait pouvoir lui donner ce qu’il cherchait. Une personne qui avait ce qu’il fallait avoir pour son boulot. Ensuite il allait repartir et attendre que le bien qui lui appartenait lui revienne seul dans les mains. L’outil qu’il venait chercher et qu’il allait bien sur très bien payer, ferait tout à sa place. Merveilleux.

Personne ne semblait intéressant depuis plusieurs heures. Que de simples adolescents qui divaguaient dans l’alcool et la drogue. Mais l’un d’entre eux attira son attention. Il venait d’entrer et notre vielle homme détourna son regard vers le nouveau venu. Celui-ci était de race asiatique, mais son style vestimentaire et son regard voulaient en dire long, très long. Il l’aimait bien, ce garçon n’était pas un débutant on le voyait très bien.

L’adulte se redressa de sa chaise puis la plaça correctement devant la table. Il se dirigea au comptoir et interpella la barmaid. Celle-ci approcha l’oreille pour mieux entendre.

« Tu va apporter un malibu à cet homme là-bas compris ? »

Il déposa sur le comptoir un billet de 10$ US et tourna son regard vers Toshiya. La barmaid acquiesça même si son regard semblait répugner l’homme. Elle alla donc préparer la boisson et la mit derrière le comptoir en attendant que le jeune japonais vienne s’asseoir.

Pour ce qui est du généreux donneur, il se tourna pour s’adosser au même comptoir et regardait la foule en délire danser sous le son de cette musique techno très désagréable pour ses vieilles oreilles.

Ses lunettes de soleil lui permettaient par contre de jeter, sans se faire voir, des regards à son invité.

Le regard sadique de Toshiya balaya toute la salle et il pût remarquer que quelque chose clochait. Dans le troupeau d’adolescents enivrés, se trouvait au comptoir, un homme adulte d’un âge assez avancé. Peut-être seulement un vieux maquereau qui voulait se payer de la jeune et fraîche chair féminine. Où peut-être quelqu’un d’assez mature pour Toshiya. Disons qu’il en avait assez d’avoir des conversations à propos de ses mêmes problèmes d’une maturité collégienne.

D’un pas assuré, il avança ver le bar, laissant deux bancs entre lui et l’homme aux lunettes teintées.

Puis son regard se porta vers la jeune femme derrière le comptoir qui avait été engagé très certainement pour la taille artificielle et ingrate de sa poitrine. Son goût vestimentaire était aussi douteux. Nu et à moitié nu, quel changement?

Il ne pût s’empêcher de soupirer en se rendant à l’évidence que le monde était maintenant en grosse majorité bâti pas le sexe et la beauté. Beauté déguisée.

Puis cette dite jeune femme l’interpella et lui donna une boisson en lui désignant d’un signe de tête, que c’était offert par l’homme assit près de lui.

Toshiya baissa la tête et sourit d’une manière très maligne. Il tourna ensuite la tête vers l’homme en question et lui dit d’un ton goguenard :

« Moi qui croyait que c’était pour la jeune et fraîche chair féminine… »

Il se retourna vers son verre et en but une gorgée, toujours souriant.

L’asiatique s’avança finalement près du bar, près de l’homme au lunette. Lui était dans cette boite tel un mouton noir dans son troupeau. Il avait été dévisager une bonne partie de la soirée. Les gens le croisait et le voyait comme un vieux pervers matant les jeunes adolescentes sur les pistes de danse enflammé de jeunesse pourtant si désirable pour les hommes d’age en voix de sénescence. Son objectif était bien clair dans sa tête. Trouver la personne parfaite. Parfaite pour quoi ? Parfaite pour le travail et l’argent qu’il avait à offrir bien sûr.

Donc lorsque l’asiatique s’assit, la serveuse fit comme demandé. Elle repassa devant l’adulte et celui-ci lui sourit assé médiocrement. Non il était visiblement dépassé et sa génération n’avait aucunement place dans cet endroit mais lui avait beaucoup plus important à faire. Il n’avait pas à soucier de qui le regardait. Ce qui était important c’était qui lui regardait.

Il l’avait vu arrivé lui. Il avait remarqué sa prestance et sa démarche. Il attirait crainte mais respect à la fois. Quelqu’un de vénérable chose certes. L’asiatique prit le verre offert. Son regard se tourna vers le vieil homme. La jeune et fraîche chaire féminine. Il n’avait pas tord dans un sens. Il voulait une seule chaire, une chaire lui appartenant de droit. Une chaire qui avait jadis, fait partie de lui-même dans un sens. Il avait créé cette chaire et il s’en était servie aussi cruellement que malhonnêtement. Lui voulait retrouver son jouet.

« Je cherche quelqu’un de compétant. C’est très payant… »

Il avait prononcé ces mots sans lui adresser un simple regard. Il souhaitait rester impassible et statique devant lui. Ne démontrer aucun signe de faiblesse et lui donné l’eau à la bouche pour ce qu’il avait à offrir. Ici les gens étaient prêt à tuer pour quelque kilo de farine magique.

Le verre entre ses mains expérimentés pour diverses besognes, Toshiya but une autre gorgée en se retourna sur son siège pour regarder les jeunes femmes écervelées sur la piste de danse. Elles se frottaient l’une contre l’autre comme des chattes en chaleur, essayant à tout prix d’attirer son attention…Pourquoi lui ? Il fallait dire que où il allait, il y avait toujours un regard troublés qui se retournait vers lui, brillant d’attirance.

Il trouvait intéressant le fait qu’il pourrait ne plus être célibataire en moins de deux petites minutes. Petites pestes irréfléchies, à qui croyaient-elles faire affaire ?

Fallait aussi mentionner que les fans de son ancien groupe qu’il avait formé avec ses deux frères, subsistaient toujours inlassablement. Justement les trois bourgeoises de bas étage qui se trémoussaient lui rappelaient un certain souvenir plutôt banal…Peut lui importait tout ça, la seule chose qu’il voulait maintenant c’est qu’elles le laissent un peu tranquille.

Pensaient-elle vraiment le séduire avec une haleine d’alcool et des déhanchements mal coordonnés ? Sur ces pensés et un regard presque accabler par autant d’idioties, le bassiste ce leva suite aux quelques mots lancés par son interlocuteur…De l’argent ? Une tâche à effectuer ?

Sans un regard vers l’homme et lui dit avant de partir vers le groupe de danseuses groupies :« Juste une mince affaire à régler et je suis tout à vous »

Il se dirigea donc de sa démarche féline vers l’une d’elle, probablement la plus indécente.
Le Japonais était toujours en vue de l’homme encore inconnu, mais la musique enterra complètement ce qu’il dit contre l’oreille de la brune agace qui fut la seule à saisir ces mots.

Ces copines s’étaient éloignées pour laisser place à Toshiya et la demoiselle qu’il surprit par des mots loin d’être tendre. Il avait du se pencher quelque peu par cause de la taille de la jeune femme et se redressa donc après lui avoir dit sa façon de penser. Il revint donc au bar, satisfait, encore en s’asseyant avec un banc de distance avec le quinquagénaire.

La femme était restée là, sur la scène, ne bougeant plus et fixant Toshiya d’un regard empreint d’effroi. Après quelques instants elle quitta l’endroit, suivis de ses copines qui ne réussissaient pas à lui soutirer l’information nécessaire à une compréhension adéquate.

Un rictus mesquin aux lèvre, il tourna légèrement la tête et s’adressa d’un ton indifférent à l’homme qui devait se l’avouer, l’avait intrigué.

« Maintenant que je ne suis plus dérangé, vous pouvez m’en dire un peu plus. »

L’asiatique se tourna dos au comptoir. Pour sa part, l’homme aux lunettes resta sur le coté avec un coude accoté sur le même comptoir. Après les mots visant à allécher le jeune, celui-ci se leva et pria le vieil homme d’attendre. Qu’allait il faire ? Danser ? Non surment pas, son verre traînait encore sur le bar. L’asiatique alla voir une jeune fille qui l’avait remarquée et lui chuchota quelque chose à l’oreille.

« Faites. »

Pierre, c’est c’était son nom, sourit en voyant la réaction de la jeune femme. Oh ! Ces mots avaient semblé frapper droit dans le ventre. Cet asiatique avait vraisemblablement la parole violente. Cela suscita l’intérêt de Pierre. Les amies de la jeune fille la suivirent tous inquiète. Qu’avait il bien pu dire pour provoqué un effet si provocant ?

L’asiatique revint finalement s’asseoir plus près de Pierre. Ce dernier, pendant que l’asiatique le questionnait sur son offre, fouillait dans son portefeuille. Il en sortit une petite photo et la glissa sur le comptoir vers Toshiya. Il leva les yeux :

« Ma fille, elle est ici quelque part dans cette ville, je la cherche. J’offre beaucoup. Les autorités l’ont localisé. Elle est inscrite dans une Université. Celle de la ville. Ce que je veux, c’est que vous la rameniez au Québec. Ne la forcer pas, convainquez la. »

Son ton était sec et sévère comme un général d’armée. Il ne tournait pas autour du pot et y allait directement au but. La photo était c’elle d’une jeune fille aux longs cheveux bruns soyeux. C’elle d’Ann Prévost…

« J’offre 8 000 $ U.S au départ et un autre 8 000 $ U.S si vous la faite revenir. »

Il parlait comme si l’argent poussait dans les arbres. C’était un peu le cas. Pierre avait de l’argent blanchit à dépenser et il voulait retrouver sa fille pour lui donner une bonne leçon. Elle avait fugué car lui était violent et cruel avec elle. Mais lui s’en fichait. Dans sa tête il était devenu normal de la voir pleurer et se blesser. Pour lui, sa fille était un résidu qui ne servait qu’à se défouler…

L’homme entendit patiemment que Toshiya revienne. Rien n’était plus facile que de faire fuir une femme de cette sorte. S’en était presque désolant, il n’y avait dans cela aucun challenge et s’était ennuyeux.

Enfin, elle n’était qu’une humaine ignorante et enquiquineuse, alors à quoi bon repenser à cette brève discussion qui allait s’évanouir dans l’ère du temps la nuit achevée.

Quand le Japonais revint et s’assit, l’homme inconnu lui parla de sa fille qui s’était probablement enfuie, il n’en savait rien. Disons qu’il y alla très directement, sans tourner autour du pot. Toshiya aimait bien ce comportement. Il était las des conversations sans équivoques qui déambulaient ces heures complète. Ça l’embêtait au plus au point.

Ensuite l’on lui présenta une photo de la dite jeune femme. Une jolie brune qui semblait assez quelconque. Pourquoi ne pouvait-il pas la récupérer lui seul ? Une mission qui serait probablement aisé. Quoiqu’il ne fait jamais se fier aux apparences.

Le bassiste haussa un sourcil, l’air perplexe quand il entendit la somme qu’il lui donnerait s’il acceptait. En tout, 16 000$...Même pas la peine de négocier, c’était plus que généreux.

« Puis-je savoir pourquoi cette tâche, qui me semble loin d’être fatidique, vaut une telle somme ? »

Peut-être pour la seule et unique raison que Pierre était une ordure dont la seule chose que sa fille voulait de lui, c’était qu’il reste très loin d’elle.

Toshiya connaissait bien les enfoirés qui ne méritaient pas que l’on accepte leurs bévues pour simplement des billets à saveur de société médiocre. Néanmoins il avait besoin de cet argent. Peut-être pas cette fois ci pour son venin enivrant certes, mais funeste, mais peut-être pour des armes…Enfin il n’avait plus rien et s’il ne voulait pas se retrouver lâchement dans les rues sombres et froides de cette ville, il devait amasser des fonds. Même si pour ça il devait rendre malheureuse une pauvre gamine qui ne le méritait sûrement pas.

La Japonais avait plusieurs questions à poser s’il voulait arriver à bien à ce boulot.

« Comment je fais pour la ramener ? Je ne connais pas votre pays…Me donnerez vous quelque chose avec lequel je pourrais vous contacter en cas de problèmes ? »

18 000$ valaient l’effort sans aucuns doutes. Il n’avait toujours pas accepté, mais son sourire narquois annonçait qu’il allait bien s’amuser dans cette histoire…

Voyant que Toshiya réagit au montant qu’il lui proposait, Pierre sentit une satisfaction en lui. L’argent attirait bien le Japonais et c’est ce qu’il fallait. Pierre passa sa main sur son menton question de montrer la sincérité et le sérieux de la chose. Ce n’était pas un petit travail d’assassinat ou de kidnapping non. Toshiya allait devoir la convaincre, là est le coté délicat de la chose. Convaincre quelqu’un comme Ann, qui ne voudrait pas de tout l’or du monde pour revenir chez elle n’était chose simple. Toshiya allait devoir jouer avec ses sentiments bien sur. Mais ça, Pierre n’en avait rien à tirer. Que le travail soit de taille valait bien ce qu’il offrait.

L’asiatique posa une question qui mit mal à l’aise Pierre. Non cette question ne devait pas être répondue. S’il en savait trop, Toshiya pourrait faire plus de problème que son boulot. Alors Pierre fut claire et direct :

« Ce n’est pas de vos affaires. Je paye, vous faites le boulot c’est tout. Je ne retrouve pas ma fille vous n’avez pas la deuxième partie de l’argent. Et qui sait, peut-être serais-je encore plus généreux si c’est bien fait ? »

Toshiya avait raison de croire que Pierre était une ordure. Il n’avait pas fait arrêté les recherche par la police pour rien. Il ne voulait pas qu’elle s’en mêle car Ann l’aurait probablement dénoncé et il tenait à sa liberté. Pierre n’avait aucune chance, lui seul, de convaincre sa fille. Seul quelqu’un d’autre, quelqu’un qui pourrait entrer dans sa vie, jouer un rôle, faire croire, mentir, avait des chances de réussir.

« Pour la ramener, c’est de la convaincre. Qu’elle prenne un billet d’avion pour revenir. Je vais payer ce foutu billet s’il le faut. Et puis votre travail ne va t’être que de la convaincre de revenir. Trouvez un moyen. Charmez la, vous en avez la capacité non ? Si vous voulez que je monte l’offre dites le mais je la veux ma fille. Si sa n’avance pas comme vous voulez, vous pouvez toujours me contacter par e-mail. »

Il fouilla dans sa poche et sortit une facture. Il la déposa sur le comptoir et leva la main vers la serveuse pour attirer son attention. Elle vint le voir.

« Un crayon s’il vous plait. »

La serveuse en sortit un de derrière le comptoir plus loin et le déposa sur le bar. Pierre écrit quelque chose sur la facture. C’était une adresse e-mail qu’il tendit à Toshiya après avoir redonner le crayon à la barmaid.

« Voilà mon adresse. Je ne vous donne aucun temps limite. Mais ne prenez pas trop votre temps si vous en voulez plus de cet argent compris ? »

L’ambiance décontractée se refroidie quelque peu à la question de Toshiya. Ce fait le fit sourire de plus belle, un sourire désinvolte démontrant qu’il prenait un certain plaisir à le mettre mal alaise.

Il fronça légèrement les sourcils en réfléchissant à cette offre des plus offrantes.

« Je crois bien que mon hypothèse possède maintenant suffisamment de preuves pour affirmer que vous êtes une pourriture. Pourquoi donc une jeune femme qui déteste son père et qui a fuie, voudrait-elle retourner le voir ? Surtout si maintenant elle a une tout autre vie en ces lieux, nantie maintenant de plusieurs amis sur qui elle peut compter… »

Il prit la dernière gorgée de sa boisson alcoolisée et leva la main pour faire signe à la servante. Il vint immédiatement, demanda ce qu’il voulait. Il commanda alors une bouteille de rhum au complet et en versa lui-même une bonne quantité dans un verre que la jeune femme lui offrit.

« Arrigato saseko-san… »

Sur ces mots il prit une première gorgée, ferma les yeux pour en apprécier la saveur et réfléchit à la conversation qui prenait lieu.

Cela n’allait pas être des plus aisés, mais tout de même, le Japonais était persuadé qu’il y arriverait. De toute manière, il avait déjà fait beaucoup plus et pour beaucoup moins d’argent.

Toutefois l’homme répondit à sa deuxième question en lui donnant une facture où il y inscrit une adresse e-mail. Lui qui détestait cette machine qui emportait l’obésité sur de pauvres adolescents sans cervelle qui gâchait leur vie à engraisser salement comme des porcs, destinés à vendre leur chair. Faisant par la suite bedonner d’autres personnes…Stupide cercle vicieux ingrat et juvénile.

Mais peut lui important, il avait demander un moyen de contact et en avait maintenant un. C’est ce qui comptait.

« Ne vous inquiétez pas, vous allez revoir votre fille. Et je compte vous la ramener le plus vite possible, j’ai d’autres projets en vue…Mais disons que dépenser votre argent avec moi est un très bon moyen de faire du profit. Je suis la bonne personne pour ce genre de travail et donc, j’accepte. »

Sur ce il calla le reste de son verre et s’en versa un nouveau. Avec cet argent, Dir en Grey pourrait renaître très facilement. C’était la seule chose qui comptait pour lui pour le moment. Au diable la drogue, de toute manière s’il en prenait une nouvelle fois, il allait y passer.

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