Un petit gini ?

Tout juste installé Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 08/09/2006

William avait rencontré la plupart de ses éléves. Il se doutait qu’il n’y aurait sans doute pas eu plus de monde à ses cours. Par contre, il était un peu déçu, il faut bien l’admettre, car il aurait réellement espéré que plus de monde participe à la jam session qu’il était près à organiser. Maintenant, il se doutait que tous ne se connaissait pas entre eux et devait être un peu intimidé. D’autant plus que certains d’entre eux n’ont pratiquement pas fait de musique.

Enfin qu’importe, mis à part ça, il était plus tot satisfait d’avoir réussi à capter l’attention de ses élèves. Il avait ensuite fait une rencontre fort agréable en la personne d’Amy West, une jeune dame pleine d’esprit et à la personnalité affirmée….Que demander de plus…

Il n’avait pas eu l’occasion de rencontrer d’autres professeurs. Il savait pourtant qu’il y avait un professeur d’histoire de l’art, de photographie, de psychologie mais il n’avait pas croisé grand monde encore.

Il faut dire qu’il fuyait la salle des profs « aux heures de pointes ». Il n’avait pas trop envie d’être assailli de mils questions quant à son passé, son expérience……

Il se rendait également compte qu’il n’avait pas encore beaucoup visité les alentours. C’est alors que cet après midi la, alors qu’il avait devant lui quelques heures de fourche, il se dit qu’il pouvait être bon de se balader un peu aux alentours de l’école et peut-être aller boire un verre.

C’est au long de cette balade que son chemin le mena vers le saloon. Il était curieux de savoir ce qu’était ce café…et il y pénétra donc. C’était plutôt sympa, il n’y avait pas trop de monde mais au vu de l’heure qu’il était, il ne pouvait que se douter qu’il devait être très peuplé en d’autres temps.

Il s’installa à une table un peu plus en avant dans le café et commanda au serveur un gini….

Madison ce matin là avait eue comme qui dirait un coup de blues. La solitude se faisait de plus en plus ressentir dans son petit coeur et n'ayant pas le coeur a l'ouvrage pour aujourd'hui elle décida de faire un tour au lieu de se rendre à l'université.

Certes elle manquerait toute une journée de cours. Mais de toute manière si elle avait quand même daignée a s'y rendre, Madison aurait été désagréable de toute la journée et franchement elle n'aurait pas été très bon élèves. Il valait mieux qu'elle fasse une pause d'une journée en prétextant une excuse bidon qu'au lieu qu'elle se fasse exclure ou pire renvoyé.

Madison ne voulait pas non plus resté dans son appart à ce morfondre sous les draps. Elle s'habilla alors décontracté, à la normal et sortit faire un tour en prenant bien sur soin de prendre son sac et de fermer la porte.
Une fois là sur le trottoir et ne connaissant pas encore la ville, Madison se demanda alors ce qu'elle pourrait faire. Elle regarda sa montre et décida d'avancer au grès du vent.

Celui ci l'amena près d'un saloon où l'ambiance était quelques peut calfeutré. Elle regarda le ciel qui progressivement commençais à être rempli de nuage puis elle regarda à l'interieur du bar.
Madison se décida! Elle entra un peut hésitante dans le saloon et s'installa à une table. Quelques minutes plus tard le serveur arriva et Madison passa commande d'une bière. Le serveur partit et revint avec la commande, Madison le remercia et celui-ci partit. Elle s'adossa alors au fauteuil et regardant dans le vide, yeux rivés sur sa bière, Madison se mit à penser. Penser à son enfance pas toujours aisées. A ces parents qui essayait de faire le maximum pour que sa vie soit heureuse et à sa façon égoïste de les avoirs repoussé. Madison lâcha alors un soupir.

*Ce qui es fait et fait*

pensa t'elle inlassablement au fond elle. Mais elle n'en était pas vraiment convaincue.

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Le serveur vint lui apporter sa commande et il observa autour de lui les gens qui entrait avant de sortir de son sac des partitions de musique qu’il étala sur la table. Il s’agissait d’une vieille partition de Prokovief, Roméo et Juliette et il souhaitait la restaurer comme il avait appris à le faire à Paris, pendant les stages.

Il en observait les détails du papier et analysait les déchirures de chacune d’entres elle. Son regard se posa alors sur un accord bien compliqué à réalisé au piano si l’on a les mains un rien trop étroite mais très agréable à entendre. Il n’y avait pas à dire, cette partition était riche musicalement parlant et en plus, elle était restaurable après de longue heure de travail mais restaurable.

Il sourit de contentement et leva la tête pour s’hydrater de son Gini et vit entrer une jeune fille, étudiante sans doute et qui devait approcher la vingtaine pénétrer dans les lieux et s’installer non loin.

Il l’observa quelques instants, détaillant les traits de son visage… Elle venait d’entrer et il se demandait ce qu’une étudiante pouvait faire en pareil lieu alors qu’elle devait sans doute avoir cours. Ceci dit, étant lui même un ancien adepte de l’école buissonnière, comprenait fort bien et se doutait tout autant qu’il état rare que tous les étudiants soient au cours…Disons qu’un saloon ou café, n’était pas le meilleur endroit pour ne pas se faire voir des professeurs.

Elle s’installa non loin de lui et après quelques minutes à se poser des questions sur cette jeune fille, des questions somme toute anodine, il se replongea dans l’analyse de sa partition….

Il l’entendit alors soupirer, comme il lui était souvent arrivé de le faire dans son enfance, alors que son père lui manquait et il se permit alors une réflexion qui était destinée à la jeune fille mais pas du tout désagréable pour autant.

Il parlait de sa maturité et en connaissance de cause, tout simplement :

« Un soupir, jeune fille, est un reproche au présent et un sourire sur le passé…. »

Il le savait que trop….Il le savait car souvent il avait regretté son passé……et pourtant, son avenir ne pouvait que lui réserver de belle surprise…

Citation :: « Un soupir, jeune fille, est un reproche au présent et un sourire sur le passé…. »

Madison ne pensais pas que cette phrase lui avait été adressé. Mais néanmoins celle-ci leva la tête, simple curiosité qu'il fallait à tout pris que Madison assouvisse. Un jeune homme d'une trentaine d'année était assis à une table près de la sienne. Même si Madison ne l'avait pas vu parler, elle savait à son regard que la phrase qu'elle venait d'entendre quelques seconde auparavant lui avait été adressé.

Depuis qu'elle était arrivé ici et qu'elle avait eue son appart, Madison se rendit compte à quel point la vie était dur et que son égoïsme envers c'est parents était injustifié. Elle aurait tant aimé faire la fête et surtout se vider la tête pour ne plus penser a quoi que ce soit. Mais ce ne fut pas le cas. Madison regarda l'homme qui lui avait adressé cette fameuse phrase et sans réfléchir elle lâcha d'un ton exaspéré:

" Si vous le dîtes!"

Elle reposa son regard sur sa bière. Posant ses deux mains sur le verre et relâchant l'une d'elles, Madison le pris en main et en descendit une gorgée avant de reposer celui-ci sur la table. Madison jeta un bref coup d'oeil en coin sur ce fameux inconnu qui se tenait à ces côté puis repassa son regard sur son verre.

Personne n'aurait pu reconnaître à ce moment là Madison. Cette jeune femme était de nature dragueuse jusqu'à même dire en pesant mes mots qu'elle était une véritable garce. Elle aimai être désiré et se faire désiré. Elle aimé aussi joué à des jeux dangereux avec des beaux inconnu comme celui qui ce trouvait actuellement à ces côtés. Mais aujourd'hui cette Madison là était presque éteint faisant place à une Mady nostalgique.

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Après avoir parlé, William n’avait que très peu observer la jeune fille un peu avant s’être replongé dans ses partitions. Et pourtant, alors qu’il n’avait pas voulu être désagréable, bien au contraire, le ton qu’employa la jeune fille pour lui parler n’était pas celui qu’il attendait. Sa réponse, elle, était tout à fait de circonstances…Que répondre à un mêle tout qu’on a jamais vu qui se permet de lancer une citation pleine de morale à une étrangère ?

Pleine de morale ? encore fallait-il qu’il y ait raison de lui faire la morale….Et ça, c’est le ton qu’elle employa pour répondre qui lui assura qu’il venait de mettre le doigt sur la nature même de son soucis. Un ton apathique, exaspéré, agacé voire désagréable lorsqu’on a l’habitude qu’on s’adresse à nous en usant de pirouette et de diplomatie..

Cette jeune fille regrettait quelque chose de son passé……et william esquissa un léger sourire moqueur au coin des lèvres. Que les jeunes filles sortant de l’adolescence pouvait être susceptible…cela les rendait presque touchante d’humanité et attachante de naïveté…

Alors, Il se tourna sur la jeune fille pour remarquer ce visage et l’expression si mélancolique et nostalgique qu’il affichait… Son sourire moqueur laissa place un sourire un peu plus attendri . Il était sur qu’il avait vu juste et en reportant son attention sur sa partition, comme pour ne pas qu’elle se sente agressée ou assaillie de question, il lui dit :

« Je le dis et je pense….Regardez moi, je vis dans mon passé, je gère mon présent et je crains mon avenir…et dès lors, je soupire…. »

Mais jamais il ne leva la tête ou ne regarda en direction de la jeune fille dont il ne connaissait pas le nom. Cette jeune fille qui avait l’air si vulnérable semblait être dotée d’un sacré tempérament à ne surtout pas froisser…..autant ne pas la mettre mal à l’aise….quelle se fache importait peu l’homme qu’il était….mais il n’aurait pas voulu, si elle était étudiante, qu’elle soit mal à l’aise au cours ou dans les couloirs…

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